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Parc

Le parc du Jardin botanique de Neuchâtel est peuplé de milieux naturels ou semi-naturels sur la plus grande partie de sa surface. Des zones de forêts, de falaises, de prairies mi-sèches (à l’inventaire national des prairies et pâturages secs d’importance nationale), de prairies grasses, de garides ou encore des haies fournies d’arbustes indigènes enrichissent le paysage. Cette riche biodiversité, conservée grâce à des mesures de gestion ciblées, est à la portée de votre émerveillement.

Plusieurs types de forêts s’épanouissent dans le vallon : la forêt de tilleul sur éboulis, la hêtraie et la chênaie buissonnante installé au sommet des falaises bordant le jardin.

Parmi les milieux influencés par la main de l’homme, vous pourrez découvrir un parchet de vigne cultivé en biodynamie selon l’ancienne façon « en gobelet », ainsi qu’une collection ampélographique des cépages cultivés dans le canton de Neuchâtel.

Un étang a également été créé avec l’implantation du Jardin dans le vallon, ravissant depuis lors moult amphibiens (crapaud commun, grenouille rousse, triton alpestre, triton palmé, crapaud accoucheur) qui viennent y pondre le printemps venu. 

En 2014, nous complétons la représentation des zones humides par la création d’une tourbière qui sert de cadre de recherches à l’Université de Neuchâtel. 

Les sites d’importance nationale du vallon de l’Ermitage pour la reproduction des batraciens devraient s’agrandir encore en 2023 avec la création d’un nouvel étang dans la partie est du parc.

Une sculpture monumentale "Les mots qui marchent"

L’installation réalisée par Ruben Pensa, artiste argentin installé à Neuchâtel, symbolise des jambes qui marchent, qui se rassemblent, qui s’imbriquent les unes dans les autres pour créer une œuvre. A l’image de ces jambes, les paroles se rassemblent, se mélangent, prennent de la hauteur, se multiplient. Sur le ruban de métal qui grimpe le long de cette tour de bois, est gravée en de nombreuses langues, la phrase d’Erri de Luca sur la tour de Babel : « Et voici qu’avec la multiplication des langues se multiplient les horizons. »

Ces langues, avec leur graphie particulière, sont celles qui sont parlées à Neuchâtel, par les différentes communautés qui y vivent. On en compte plus de cinquante. L’œuvre symbolise dès lors aussi l’ouverture du canton de Neuchâtel en faveur de l’intégration et de la multiculturalité. Installée au cœur de la forêt du Jardin botanique, la sculpture lance à toutes et à tous, une invitation à la rencontre, au partage des richesses de chaque culture. 

Vous trouverez cette sculpture dans la forêt à l'Est du parc.